Portrait

Lyse Drouaine est artiste et designer textile.
Elle capte et perçoit la beauté du monde sous le prisme de la lumière, qu’elle explore et réinterroge à l’infini.

En 2017, elle crée son premier atelier à la Cité Internationale de la tapisserie à Aubusson, foyer de tradition et excellence artisanale textile, puis crée en 2019 la société Luxdawn, domiciliée à Lumen, Cité de la lumière, le nouveau Hub européen de la lumière à Lyon.

Diplômée de l’École Supérieure des Arts Appliqués Duperré, elle s’est spécialisée autant dans les techniques traditionnelles du tissage transmises par des tisserands d’exception et des artisans d’art, qu’auprès de professionnels du luxe, du textile ou de la conception lumière.

Dans sa quête de révéler la spatialité de chaque lieu, Lyse Drouaine tisse en étroite collaboration avec ses clients, ses associés et ses partenaires de projets ; qu’il s’agisse de créer, développer, prototyper ou fabriquer.

Ses clients sont architecte, collectionneur, amateur d’art, marque de prestige ou institution.

Simone Prouvé, Bernard Battu, Maïté Tanguy, Sophie Mallebranche, Stéphanie Buttier, Dominique Doulain, Jacqueline Bernard ont chacun contribué à façonner sa vision du métier. Depuis 2012, Excel Ray - André Bernasson, puis Jean-Baptiste Henriot - l’accompagne dans son projet comme l’un de ses partenaires essentiels.

« La lumière m’intéresse en cela qu’elle est source d’émotions esthétiques instantanée et source de bien-être. Elle conditionne notre rapport à notre environnement, mais aussi au temps. Adjoindre ce médium à la fibre textile permet l’expression nouvelle d’une infinie poésie de la matière, dans une esthétique recherchée de l’épure. » L.D.

« N'avez-vous jamais [...] éprouvé le sentiment que la clarté qui flotte, diffuse, dans la pièce, n'est pas une clarté ordinaire, qu'elle possède une qualité rare, une pesanteur particulière ? N'avez-vous jamais éprouvé cette sorte d'appréhension qui est celle que l'on ressent face à l'éternité, comme si de séjourner dans cet espace faisait perdre la notion du temps […] ? »

Junichirō Tanizaki, dans Éloge de l’ombre, Éditions Verdier